L'Odyssée du Moïse Politique Tchadien : Entre Élégance, Compromis et le Fantôme du 20 Octobre.

Dans les arcanes tumultueuses de la politique tchadienne, le Moïse tant attendu par le peuple d'Israël est apparu, non pas revêtu d'un manteau flamboyant ni portant le bâton de commandement, mais avec pour seuls atours un accord fragile avec Pharaon. Son élégance et son éloquence, tels des phares dans la nuit politique, sont-ils suffisants pour convaincre le peuple de le suivre vers la Terre Promise ? Cette question plane tel un vautour, scrutant les horizons incertains de l'avenir politique.

Le 20 octobre 2022 demeure gravé dans la mémoire collective, une date où les cœurs des mères, des veuves, et des orphelins ont été endeuillés. Le Moïse politique, en dépit de son charisme, devra transcender sa rhétorique pour consoler ces âmes meurtries. La politique, parfois, demande plus que des discours enflammés, elle exige la réparation des blessures infligées.

#Les_Transformateurs, tels des architectes de l'histoire  politique #tchadienne, ont hissé le niveau politique à des altitudes inégalées. Toutefois, rappelons-nous que chaque étage a été bâti sur les fondations posées par des prédécesseurs, ces artisans méconnus du passé politique tchadien. Le mouvement IYNA, tel un colibri dans la forêt mentale de la jeunesse tchadienne, a laissé son empreinte, même si certains ont choisi de tourner la page à un moment donné. Comme le phénix renaissant de ses cendres, l'espoir subsiste, porté par la croyance en une renaissance politique.

Au nom de la paix, des compromis sont nécessaires pour faire avancer les choses, mais cracher sur les tombes des victimes du 20 octobre semble être un pas trop loin dans cette quête effrénée du pouvoir. Des murmures indiscrets insinuent que le prix de l'amnistie des acteurs criminels de cette funeste journée s'élèverait à 14 milliards. Ne serait-ce pas là une forme de Diya, le prix du sang versé ? Le parti, autrefois considéré comme le baromètre de la politique tchadienne, risque une chute vertigineuse à cette allure. Ne dit-on pas que la fin d'une chose vaut mieux que son commencement ? La question reste suspendue dans l'air, telle une énigme politique en quête de résolution.

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