L'ASECNA, Phare de l'Aviation Civile Africaine et Malgache : Un Héritage à Préserver

Publié le par Crieur public

 

 

 

Au sein de l'échiquier africain, l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) incarne un pilier stratégique, dont l'importance transcende les frontières de ses États membres. En orchestrant avec maestria la sécurité et la fluidité du trafic aérien, cette institution se dresse comme le gardien vigilant de l'espace céleste africain, contribuant ainsi au développement socio-économique du continent et de Madagascar. Son rôle, essentiel dans l'harmonisation des procédures aériennes et dans la promotion d'un ciel africain sûr, est un testament vivant de la coopération interétatique, incarnant des valeurs d'unité, de sécurité et de progrès.

 

Cependant, cette harmonie se trouve menacée par les récentes turbulences politiques, incarnées notamment par la posture controversée de Madame la Ministre des Transports et de l'Aviation Civile tchadienne, Fatimé. Sa versatilité et ses décisions, perçues comme autant de caprices, jettent une ombre sur l'intégrité et la stabilité de l'ASECNA. En jouant une partition discordante, elle risque de compromettre non seulement la cohésion interne de l'agence mais également la sécurité aérienne sur laquelle repose l'économie de nombreux pays africains.

 

Un Cri d'Alarme aux Dirigeants de la CEMAC et de l'Espace Francophone

 

L'ASECNA représente un pilier central dans la gestion de l'espace aérien au-dessus de l'une des plus vastes régions du monde. Elle joue un rôle crucial non seulement dans la sécurité des vols, mais également dans le développement économique des pays membres grâce au soutien qu'elle apporte au transport aérien.

Cependant, des inquiétudes grandissantes émergent quant à la gouvernance et à la direction future de cette institution. Si les dirigeants de la CEMAC  et de l'espace des pays membre de l’ASECNA  n'agissent pas avec célérité et détermination, l'ASECNA pourrait connaître un destin similaire à celui d'Air Afrique, autrefois fleuron de l'aviation sur le continent, aujourd'hui disparue sous le poids de la mauvaise gestion.

La vigilance accrue demandée aux chefs d'État concerne principalement la surveillance et l'évaluation des pratiques et des conditions d’éligibilité  des candidatures a la direction générale de l'ASECNA. Il est impératif de s'assurer que l'agence reste fidèle à sa mission première : garantir la sécurité et la régularité du trafic aérien dans un esprit de coopération et d'excellence. Cela implique de veiller à ce que les nominations aux postes clés soient effectuées sur la base du mérite et de l'expertise, plutôt que sur des considérations politiques ou personnelles.

Le cas du retrait scandaleux du candidature de Mahamat Neissa Awaré au profit de Adoum Younousmi est suffisant pour sonner le glas .

 

Laisser l'ASECNA dans les mains d'individus dont la moralité et l'intégrité sont douteuses représente un risque majeur. Une telle situation pourrait entraîner une série de conséquences négatives, allant de la détérioration de la qualité des services de navigation aérienne à une perte de confiance de la part de la communauté internationale et des partenaires commerciaux. Cela pourrait également compromettre la sécurité des millions de passagers qui transitent chaque année par l'espace aérien géré par l'ASECNA, sans parler des répercussions économiques pour les pays membres en cas de diminution de l'activité aérienne due à une gestion défaillante.

 

L'appel lancé aux dirigeants de la CEMAC et de l'espace francophone est un rappel de l'importance de l'excellence et de la coopération qui ont présidé à la création de l'ASECNA. Il s'agit de revenir aux principes fondateurs de l'agence, en mettant en avant l'intégrité, la compétence et le dévouement au service de la communauté. Les dirigeants ont l'opportunité et la responsabilité de prendre des mesures décisives pour assurer que l'ASECNA continue de jouer son rôle essentiel dans le développement du transport aérien sécurisé et efficace en Afrique et à Madagascar.

 

Ce sombre présage n'est pas sans précédent. Le continent a déjà été témoin de la chute d'institutions par manque de leadership éclairé. Chaque cas d'échec est un rappel cinglant de ce qui peut survenir lorsque les intérêts personnels et politiques prennent le pas sur la vision et la compétence. La dérive de certaines entités, autrefois florissantes, vers l'abîme, souligne l'impératif d'un management rigoureux, imprégné d'intégrité et de dévouement au bien commun.

 

L'une des racines les plus profondes de l'échec institutionnel en Afrique réside dans la prévalence des intérêts personnels et politiques qui surpassent souvent l'objectif du bien commun. La corruption, le népotisme et la gestion partisane des ressources ne font pas que détourner les ressources précieuses mais érodent également la confiance du public dans les institutions. Quand les dirigeants privilégient leurs gains personnels ou ceux de leur cercle immédiat au détriment de l'intérêt général, cela conduit inévitablement à une perte de légitimité et à l'effondrement potentiel de l'institution.

Appel à la Vigilance : Pour l'Honneur du Tchad et de l'Afrique

Dans un élan de défense pour l'intégrité et la dignité, un appel vibrant à l'action est lancé. Il est impératif de barrer la route à toute tentative de déstabilisation de l'ASECNA par des individus aux ambitions équivoques. Le Tchad, et par extension l'Afrique, se doit de réagir avec fermeté pour préserver l'héritage et l'avenir de cette institution cruciale. C'est un combat pour l'honneur, un devoir envers les générations présentes et futures, pour que triomphent la méritocratie et les valeurs de transparence et de compétence. L'heure est à la mobilisation, à la vigilance, pour que l'ASECNA continue de briller comme un phare de l'excellence africaine dans le ciel mondial.

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