L'influence paradoxale des analphabètes au Tchad : une métaphore éclairante

Au cœur du territoire tchadien, se déroule un phénomène singulier, intrigant et empreint de paradoxes : les individus analphabètes et illettrés, qui semblent détenir les rênes du pouvoir social et politique. Telle une allégorie saisissante, cette situation soulève des interrogations profondes quant à la nature de l'influence et à l'importance de l'éducation au sein de notre société contemporaine.

Dans cette réalité tchadienne, l'analphabétisme, loin d'être un obstacle, se transforme en un facteur catalyseur étonnant. Tel un déluge torrentiel qui inonde les terres arides, les individus dépourvus de lettres et de savoir semblent revêtir une emprise inattendue sur les décisions qui façonnent leur environnement. Comment expliquer ce paradoxe apparent ?

Afin de saisir cette situation, nous pouvons recourir à la métaphore de la pluie et du beau temps. Envisageons les analphabètes et les illettrés, en qualité d'acteurs sociaux, tels des gouttes d'eau émanant des cieux. De prime abord insignifiantes, ces gouttes se rejoignent et génèrent une puissance déconcertante.

Tel un nuage obscur, l'analphabétisme s'étend sur la société tchadienne. Telles des gouttes d'eau, elles tombent sans distinction, ignorant les limites de l'éducation académique. Elles pénètrent tous les domaines de la vie, façonnant les décisions d'ordre politique, économique et social. Dans cette métaphore, l'influence des analphabètes découle de la convergence de leurs voix, un pouvoir collectif qui défie les attentes.

L'une des raisons sous-jacentes de cette influence paradoxale réside dans le contexte sociopolitique du Tchad. Dans un système où la méfiance envers les élites instruites est profondément ancrée, les individus analphabètes se présentent comme des porte-paroles d'une voix alternative. Leur statut d'étrangers au système leur confère une certaine crédibilité, ralliant ainsi une partie de la population qui se sent marginalisée.

Une autre explication réside dans l'art de la communication. Les analphabètes et les illettrés ont souvent développé une éloquence remarquable. Leur capacité à transmettre des messages simples et percutants, en usant d'un langage accessible à tous, crée un lien émotionnel puissant avec leur auditoire. Ils s'expriment avec le cœur plutôt qu'avec la raison, et cette connexion émotionnelle dépasse fréquemment les discours intellectuels.

Au Tchad, les individus analphabètes et illettrés occupent une position paradoxale dans la société. Leur influence, semblable à une pluie torrentielle, défie les attentes et soulève des questions profondes quant à l'importance

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Nadjitoide Arnaud