Panafricanisme à géométrie variable : Les voix dissidentes de Franklin Nyamsi, #Nathalie Yamb, et #Alain Foka sur la mauvaise gouvernance en Afrique

Publié le par Crieur public

Au cœur des débats politiques en Afrique, le Panafricanisme est un concept qui suscite tant d'espoirs que de controverses. Des voix éminentes, telles que le Professeur #Franklin Nyamsi, #Nathalie Yamb, et #, ont longtemps dénoncé la mauvaise gouvernance qui entrave le développement du continent africain. Cependant, il est essentiel de rappeler que parmi les pays africains, le Cameroun occupe une place particulière, et que l'ombre du Président Paul Biya plane depuis quatre décennies, remettant en question les principes fondamentaux de la bonne gouvernance et de l'alternance démocratique en Afrique.

Dans ce contexte, il est opportun de méditer sur une citation pertinente : "Nul ne peut vous conduire à Canaan s'il ne s'y est pas encore rendu." En effet, avant de critiquer la gouvernance des autres, il est impératif de s'assurer que notre propre maison est en ordre. C'est dans cette perspective que nous abordons la question de la gouvernance au Cameroun et ses implications pour le Panafricanisme.

Paul Biya : L'homme au pouvoir sans fin

Le Cameroun, situé en Afrique centrale, est le théâtre d'un règne politique qui perdure depuis plus de 40 ans sous la férule du Président Paul Biya. Cette longévité au pouvoir soulève des questions fondamentales quant à la démocratie et à la stabilité politique en Afrique. Bien que le Panafricanisme prône la démocratie et l'alternance au sein des États africains, la réalité au Cameroun dépeint un tout autre tableau.

Paul Biya, arrivé au pouvoir en 1982, a réussi à maintenir son emprise sur le pays grâce à des élections controversées et des révisions constitutionnelles opportunistes. En tant que l'un des dirigeants les plus anciens d'Afrique, il incarne une forme de gouvernance qui fait fi des aspirations démocratiques du Panafricanisme. L'alternance politique, un principe cher au mouvement panafricain, semble avoir été délibérément contournée, laissant les Camerounais dans un état de désillusion politique profonde.

La Poutre dans l'œil du Cameroun

Lorsque des personnalités influentes, telles que le Professeur #Franklin Nyamsi, #Nathalie Yamb, et # pointent du doigt la mauvaise gouvernance en Afrique, il est essentiel de se demander si elles ont également pris en compte la situation au Cameroun. L'adage "Au lieu de t'occuper de la paille dans l'œil de ton voisin, occupe-toi d'abord de la poutre dans le tien" trouve ici tout son sens.

Le #Cameroun, malgré ses ressources naturelles abondantes et sa diversité culturelle, est aux prises avec des problèmes persistants de corruption, de répression politique et de violations des droits de l'homme. Le fossé entre les élites politiques et la population ordinaire s'agrandit, sapant ainsi les fondations mêmes de la gouvernance démocratique et de la justice sociale.

Le Panafricanisme en quête de cohérence

      Le Panafricanisme, en tant que mouvement d'éveil de conscience politique et idéologique, aspire à l'unité, à la solidarité et à la prospérité de l'Afrique. Cependant, il se trouve confronté à des défis considérables lorsqu'il s'agit de promouvoir ces idéaux tout en composant avec des réalités nationales variées.

L'exemple du Cameroun souligne la nécessité d'une réflexion plus approfondie sur la cohérence du Panafricanisme dans un contexte de gouvernance à géométrie variable. Comment pouvons-nous prôner la démocratie et l'alternance en Afrique tout en tolérant des régimes autoritaires qui restent au pouvoir indéfiniment ? Cette question épineuse exige une réponse collective et un débat ouvert au sein du mouvement panafricain.

Le Panafricanisme demeure une force motrice importante pour l'Afrique et ses habitants, aspirant à un continent uni et prospère. Cependant, son efficacité dépend de sa capacité à s'attaquer de manière cohérente aux problèmes de gouvernance en Afrique, quelle que soit la nation concernée

L'exemple du Cameroun et du règne prolongé de Paul Biya devrait nous rappeler l'importance cruciale de la démocratie, de l'alternance et de la responsabilité politique au sein du Panafricanisme. Les critiques de la gouvernance en Afrique doivent être accompagnées d'une réflexion sur la situation dans leur propre pays, car la véritable transformation de l'Afrique commence par un leadership exemplaire au niveau national.

Il est temps que le Panafricanisme adopte une position plus rigoureuse et cohérente en matière de gouvernance politique, afin de réaliser pleinement son potentiel en tant que catalyseur du progrès africain.

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