Nous sommes une plateforme de défense des droits humains, de dénonciation, de sensibilisation et veille citoyen. Nous prônons la bonne gouvernance et l’alternance démocratique en Afrique. « Dans l’arène des vicissitudes de la vie, je suis venu, j’ai vu, j’ai combattu. Et même si je n’ai pas le succès ou la gloire à mes pieds, je reste convaincu que je suis un combattant et non et un con battu. »
L’Association des Blogueurs du Burkina (ABB) a présenté ce 30 décembre 2024, à Ouagadougou, un rapport commun d’observation des contenus médiatiques et réseaux sociaux couvrant la période 2023-2024. Ce document met en lumière l’influence grandissante de ces plateformes sur la société burkinabè, tout en alertant sur les risques qu’elles posent pour la cohésion sociale et la démocratie.
Ce lundi 30 décembre 2024, dans la salle de réunion du Pacific Hotel, l’Association des Blogueurs du Burkina (ABB) a convié la presse à la présentation officielle de son rapport commun 2023-2024 sur les médias et les réseaux sociaux au Burkina Faso. Réalisé avec le soutien de partenaires comme DIAKONIA et son programme GICAR, ce rapport met en exergue les impacts sociétaux des plateformes numériques tout en proposant des solutions stratégiques face aux défis émergents.
Selon les données de Global Digital Insights (janvier 2024), près de 2,85 millions de Burkinabè utilisent activement des réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp, YouTube, Instagram et TikTok. Ces plateformes, devenues incontournables, façonnent les dynamiques sociétales en influençant le débat public, les comportements individuels, et les perceptions collectives.
Cependant, cet espace de liberté est à double tranchant. « Les réseaux sociaux permettent aujourd’hui à chaque individu de devenir un acteur médiatique et sociétal, mais cette influence s’accompagne de risques importants, notamment la propagation de discours de haine, la désinformation et l’effritement de la cohésion sociale », a déclaré le président du Conseil d’administration (PCA) de l’ABB lors de son discours liminaire.
Face à ces menaces, le rapport commun d’observation se présente comme une réponse coordonnée pour fédérer et capitaliser les initiatives de monitoring. Sous la conduite du cabinet Wekré, dirigé par Dr Emile Kaboré, et avec l’expertise de Dr Lacina Kaboré de l’IPERMIC, une méthodologie rigoureuse a été adoptée :
Les conclusions du rapport révèlent que les réseaux sociaux amplifient les crises sociales par la diffusion de contenus nocifs, ciblant notamment les groupes ethniques, religieux, politiques, ainsi que les femmes et les populations vulnérables.
L’ABB appelle à une mobilisation collective pour réguler les contenus en ligne, tout en préservant la liberté d’expression. Les recommandations incluent :
La conférence de presse, le PCA de l’ABB a souligné l’importance de ce rapport comme un « outil stratégique » pour renforcer la gouvernance inclusive et préserver la stabilité sociétale. L’initiative, bien qu’ambitieuse, reste tributaire d’un engagement collectif des organisations partenaires, des médias et des autorités.
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