Nous sommes une plateforme de défense des droits humains, de dénonciation, de sensibilisation et veille citoyen. Nous prônons la bonne gouvernance et l’alternance démocratique en Afrique. « Dans l’arène des vicissitudes de la vie, je suis venu, j’ai vu, j’ai combattu. Et même si je n’ai pas le succès ou la gloire à mes pieds, je reste convaincu que je suis un combattant et non et un con battu. »
Dans les méandres de la souveraineté tchadienne, une réalité étonnante se dessine : une géométrie variable qui semble être l'apanage exclusif de la France, détenteur du levier variateur. Récemment, des soldats français ont été appréhendés pour espionnage sur le sol tchadien, près de la frontière soudanaise, déclenchant ainsi une série de vérifications. Mais est-ce là le rôle qui leur était assigné ?
Puisqu'il s'agissait de soldats français, ils auraient dû être autorisés à se pavaner à leur guise. Quoi qu'il en soit, le pouvoir de Mahamat Kaka mérite mieux que cela.
Le colonel Touka Kallimi, conscient de la situation, décide d'arrêter #les_soldats_français et de faire appel à sa hiérarchie.
Malheureusement, cet acte courageux résonne tel un glas funeste dans le couloir de l'Elysée . Le gouvernement tchadien, par la voix de son ministre de la Défense, le Général Daoud Yaya, se voit contraint de ramper tel un ver de terre pour demander pardon à la "papa" France. Mais cette démarche s'est avérée insuffisante. La France a alors imposé quatre mesures draconiennes pour laver l'affront infligé :
1) Un pardon écrit émanant de l'État tchadien.
2) La radiation du Colonel Touka Kallimi des rangs de l'armée, accompagnée d'une condamnation à une peine de prison ferme.
3) Des excuses publiques et dans la presse de la part du Colonel Touka Kallimi envers la France et son armée.
4) Un message adressé à toutes les unités de l'armée tchadienne, exigeant qu'elles laissent l'armée française mener librement ses opérations sans entraves.
Le gouvernement tchadien a pris acte de ces exigences et entame le processus de mise en œuvre. Les Africains se croient-ils réellement libres, indépendants et souverains avec de tels comportements ? L'Afrique ne pourra véritablement se proclamer libre que lorsqu'elle écrira son histoire avec l'encre de son propre sang. Oui à la démocratie, mais une démocratie adaptée à nos réalités, ainsi que le rappelait Thomas Sankara : "La liberté, ce n'est pas de manger des cuisses de poulet. C'est de pouvoir choisir."
Nadjitoide Arnaud pour le blog "crieur Public"
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