Nous sommes une plateforme de défense des droits humains, de dénonciation, de sensibilisation et veille citoyen. Nous prônons la bonne gouvernance et l’alternance démocratique en Afrique. « Dans l’arène des vicissitudes de la vie, je suis venu, j’ai vu, j’ai combattu. Et même si je n’ai pas le succès ou la gloire à mes pieds, je reste convaincu que je suis un combattant et non et un con battu. »
Aujourd'hui, en cette prestigieuse journée internationale des #Réfugiés, le soleil brille sur le #Burkina_Faso, mais hélas, les réfugiés urbains se retrouvent abandonnés à leur triste sort, car il ne sont que des réfugiés.
Tel un arbre majestueux, le Bureau national des réfugiés ARBF a été divisé en multiples branches par le #Credo, le #HCR et le #CONAREF, tous se réjouissant de cette segmentation, car après tout, il ne s'agit que de réfugiés.
Se demande-t-on seulement si le #Ministère_des_Affaires_Étrangères du Burkina Faso est au courant de cette situation ?
Les réfugiés, victimes d'injustices criantes, mais qui donc entendra leur voix, sinon celle des simples réfugiés ? Mais si l'on croit en l'existence divine, alors Dieu se dresse telle une imposante montagne vers laquelle les réfugiés se tournent, car ils ne sont que des réfugiés.
Dans un pays où l'#égalité des droits est célébrée, il est regrettable de constater que certains sont relégués dans les marges de la société, simplement parce qu'ils ont fui leur foyer en quête d'une vie meilleure.
Les réfugiés urbains, avec leurs espoirs brisés et leurs rêves évanouis, sont abandonnés à leur sort, comme si leur statut les condamnait à une existence misérable.
Pourtant, ces réfugiés urbains sont bien plus que de simples statistiques, bien plus que de vulgaires étiquettes collées sur eux. Ils ont des talents, des compétences, des aspirations, tout comme n'importe quel autre individu. Mais dans une société qui les considère comme des parias, ils sont réduits au silence, leur potentiel étouffé par les préjugés et les discriminations.
Il est grand temps de réveiller les consciences endormies et de reconnaître que chaque être humain mérite d'être traité avec dignité et respect, qu'il soit réfugié ou non. Car la grandeur d'une nation se mesure à la façon dont elle traite les plus vulnérables parmi elle. Et les réfugiés urbains, malheureusement, en sont réduits à contempler la grandeur des autres depuis les confins de leur existence, car ils ne sont que des réfugiés.
Il est temps que le Burkina Faso et le #monde entier ouvrent les yeux sur cette réalité désolante et œuvrent ensemble pour offrir aux réfugiés urbains une lueur d'espoir dans l'obscurité qui les entoure. Ils ne devraient pas être abandonnés à leur sort, car derrière chaque réfugié se cache un individu avec une histoire, un avenir et une valeur inestimable. Il est grand temps que le terme "réfugié" ne soit plus une stigmatisation, mais une opportunité de se reconstruire et de contribuer à la société.
En cette journée internationale des réfugiés, rappelons-nous que l'humanité ne peut être divisée en "nous" et "eux", car nous sommes tous membres d'une seule et même famille mondiale. Offrons aux réfugiés urbains la solidarité et le
soutien dont ils ont désespérément besoin, car ils ne sont que des réfugiés.
Nadjitoide Arnaud pour le CRIEUR PUBLIC ( BLOGUEUR DE LA BONNE GOUVERNANCE ET ALTERNENCE DÉMOCRATIQUE EN Afrique )