CEDEAO au service des Chefs d’État : le langage incongru entre IBK et ses pairs
Pourquoi les Chefs d’État de la #CEDEAO notamment #Alassane #OUATTARA et #Alpha_CONDE tiennent absolument au rétablissement de IBK dans ses fonctions alors que ce dernier avait décidé de se retirer du pouvoir pour éviter de faire couler le sang des innocents maliens ? Cet activisme démontre t – il sans ambages que les institutions africaines sont au service des Chefs d’État et non des peuples? Pourquoi OUATTARA et CONDE ne sommeillent pas?
La #CEDEAO vient d’afficher ses limites pourtant l’on avait tendance à croire qu’elle semble dynamique par rapport à sa sœur jumelle #CEMAC. Les différentes missions de médiation à Bamako ne se préoccupaient que du mandat de #IBK. Les intérêts du malien lambda et les différentes revendications du #M5 et acteurs politiques ne pesaient pas sur la balance du médiateur au nom de la démocratie.
Il faut se rappeler que l’eau qui avait débordé le vase et entrainé des séries contestations n’était rien d’autre la volonté éclairée de IBK de remplir l’Assemblée Nationale de ses sbires pour préparer le tripatouillage de la constitution en vue d’un éventuel troisième mandat. Sinon, comment comprendre que des juges constitutionnels qui avaient juré l’impartialité et objectivité inversaient délibérément plus d’une trentaine des résultats des législatives au profit de IBK. C’est ça la démocratie prônée par la CEDEAO? Permettre par tous les moyens de maintenir un chef d’Etat au pouvoir. Oui, point de doute. C’est ça la démocratie en vogue dans la sous – région. Mais IBK, quant à lui avait reconnu ses dérives, ses limites et son incapacité notoire de remédier aux souffrances maliennes. Ce push n’est autre qu’une sortie salutaire pour lui.
Au nom de la démocratie ouest – africaine, on permet que des vies humaines soient sacrifiées pour maintenir au pouvoir un allié ou créer une jurisprudence pour s’en servir dans un futur proche en Guinée Conakry et Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, on note plus de vingt vies humaines parties en fumée, plus 150 personnes bléssées et des centaines d’arrestation. Tout cela n’émeut personne. Mais c’est IBK qui avait reconnu ses faiblesses, sa mal gouvernance et voulait quitter le pouvoir qu’on réclame à cor et à cri son retour au pouvoir.
« Nous devons agir avec détermination afin d’obtenir par tous les moyens le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali » avait tweeté ADO. L’heure est grave! Alpha CONDE et ADO ne sommeillent pas pour créer un antécédent pour s’en servir. Mais les deux continuent aussi de récolter des déceptions et humiliations depuis cette crise malienne. La plus flagrante est celle lancée en face par le courageux Président NANA Akufo-Addo du Ghana qui demande la condamnation de 3ème mandat comme coup d’État au même titre le coup d’État au #Mali. Tous les ingrédients du même scénario sont réunis tant en Guinée #Conakry qu’en #Côte_d’Ivoire. La probabilité de ce scénario est grande.
Les peuples africains avaient désormais compris qu’aucun chef d’État n’est au pouvoir pour leur bien – être alors ils doivent prendre leurs destinées en main. Après la rencontre Baule en France qui avait lancé les vagues de démocraties africaines, il faut comprendre que le deuxième vent de la démocratie a fini par prendre place. Il va souffler inéluctablement partout et aucun Sommet des chefs d’État ne pourrait l’arrêter. #ADO doit se rappeler du sort Robert GUEY!
Quoique ADO et CONDE vont manigancer, IBK est désormais ancien chef d’État malien. Les maliens comptent des heures, des jours et attendent impatiemment les décisions de la junte. Et tous ont un grand espoir que les dirigeants de la junte sont assez murs pour arriver à des décisions sages afin de ne pas perdre de vue les souffrances des maliens et la crise terroriste qui ne cesse d’endeuiller les familles. Le message de l’Imam DICKO est clair et doit guider la marche de la junte vers les élections libres et transparentes.
#BURKINA #MALI #NIGER #LWILI #TCHAD #CIV225 #CIVICUS #KEBETU #DOUMKEL